Planifier pour durer : comment les villes québécoises peuvent reprendre le contrôle de leurs infrastructures

Malgré des investissements historiques annoncés dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035, le déficit de maintien des infrastructures continue de s’aggraver au Québec. Il a atteint 40,2 milliards de dollars — une augmentation de 3,1 milliards en un an seulement. Cette dette cachée est le résultat du vieillissement d’infrastructures construites massivement dans les années 1960 et 1970, aujourd’hui en fin de vie utile.

Face à cette réalité, les villes québécoises doivent revoir leur manière de planifier et d’investir. 

En passant d’une gestion réactive à une approche plus proactive, elles peuvent maximiser chaque dollar investi et s’assurer que les infrastructures essentielles continueront à servir leurs citoyens pendant des décennies.

Table des matières

Des années de sous-investissements

Depuis plusieurs décennies, les municipalités québécoises ont accumulé un déficit d’entretien en raison d’un sous-investissement chronique dans leurs actifs. Routes, écoles, aqueducs, bâtiments publics : la majorité de ces infrastructures date d’une même époque et arrive maintenant à maturité, voire au-delà de sa durée de vie utile.

Ce déficit croissant met en péril non seulement la pérennité des infrastructures, mais aussi la qualité des services qu’elles soutiennent. Des routes dégradées augmentent les risques d’accidents et de congestion. Des systèmes d’aqueduc vétustes causent des fuites majeures. Des bâtiments publics mal entretenus deviennent un risque pour les usagers.

Et plus une infrastructure se dégrade, plus les coûts de réparation explosent. Faute de planification à long terme, les municipalités sont alors forcées de faire des choix difficiles, souvent en mode réactif.

Un déficit qui ne cesse de croître

Même avec le PQI et les efforts de financement des dernières années, la tendance est claire : le déficit de maintien des infrastructures augmente. 

La question n’est donc plus « si », mais « comment » les municipalités peuvent renverser la vapeur.

C’est ici que les solutions de planification financière en infrastructure peuvent faire une vraie différence.

Mieux planifier pour mieux décider

Le vrai défi pour les municipalités n’est pas seulement financier : il est stratégique. 

Il s’agit de faire les bons choix, au bon moment, en fonction de la réalité du territoire et des ressources disponibles. Trop souvent, les décisions d’entretien ou de remplacement sont prises dans l’urgence, sans vision à long terme.

Les solutions de planification financière en infrastructure de Direxyon permettent aux municipalités de :

• – Analyser l’état actuel de leurs infrastructures et anticiper leur détérioration.
• – Optimiser les budgets en priorisant les interventions ayant le plus d’impact.
• – Simuler différents scénarios d’investissement et mesurer leurs effets à court et à long terme.
• – Justifier les décisions grâce à des données et des visuels clairs.

Une solution concrète pour transformer la planification municipale

Prenons l’exemple d’une ville de 80 000 habitants, avec un réseau routier municipal de 600 km et un budget annuel d’entretien de 10 millions de dollars. Comme dans de nombreuses municipalités québécoises, plusieurs tronçons de route approchent de leur fin de vie utile, notamment dans des quartiers résidentiels construits dans les années 1970 et 1980.

Avec Direxyon, la ville peut comparer plusieurs stratégies d’intervention, par example :

Scénario 1 : Intervenir rapidement avec des travaux d’entretien préventif.

Réaliser des resurfaçages et colmatages ciblés dès les premiers signes de dégradation.

Coût estimé : 4 millions sur 5 ans.

Résultat : la surface est remise à neuf, prolongation de 10 ans de la durée de vie de 90 km de routes…mais les conduites sous-jacentes doivent être remplacées trois ans plus tard, obligeant la ville à rouvrir les mêmes routes. Finalement, la ville souffre de travaux redondants et de coûts additionels.

Scénario 2 : Prioriser les tronçons où voirie et aqueducs doivent être refaits ensemble. 

Utiliser Direxyon pour identifier les tronçons où la chaussée et les conduites atteignent leur fin de vie utile en même temps. Planifier des travaux intégrés qui maximisent le retour sur investissement.

Coût estimé : 6 millions sur 5 ans

Résultat : un chantier unique par secteur, des économies de main-d’œuvre et de mobilisation, moins d’interruptions de services, et une infrastructure complète remise à neuf pour les 30 prochaines années. En comparaison avec le scénario 1, la ville économise plus de 2 millions à long terme tout en réduisant les nuisances pour les citoyens.

Grâce aux capacités de simulation et d’analyse de Direxyon, la ville peut modéliser ces options et prendre des décisions fondées sur des données, plutôt que sur l’urgence. C’est une planification stratégique qui permet d’investir plus intelligemment, avec une vision à long terme.

Comment Montréal optimise ses investissements
Et si vous pouviez éviter les travaux redondants? La Ville de Montréal y est parvenue.

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Planifier aujourd’hui pour mieux décider demain

Pour les municipalités, planifier l’avenir de leurs infrastructures ne peut plus se limiter à une réaction aux urgences. Routes, réseaux d’aqueduc, bâtiments publics : tout vieillit, et les budgets ne suivent pas toujours le rythme. Dans ce contexte, comment prendre les bonnes décisions, au bon moment, avec les bons outils?

Les solutions de planification financières en infrastructure de Direxyon permettent aux municipalités de bâtir une vision cohérente et à long terme, en s’appuyant sur des données solides, des scénarios réalistes et des simulations concrètes. Elles transforment la complexité de la gestion des actifs en une démarche proactive, transparente et durable.

Une vision des infrastructures municipales globale et à long terme

Avec Direxyon, les municipalités peuvent enfin sortir du mode « urgence ».

La solution leur permet de voir l’ensemble de leurs infrastructures, de comprendre quand elles auront besoin de réparations ou de remplacements, et de planifier en conséquence.

Résultat : moins de surprises, plus de contrôle.

Une meilleure utilisation de chaque dollar municipale

Les budgets sont serrés, alors chaque décision compte.

Direxyon aide à choisir les projets les plus importants et à éviter les travaux inutiles.

On investit là où ça fait vraiment une différence pour la communauté.

Des scénarios pour mieux choisir

Et si on faisait les travaux cette année plutôt que dans cinq ans?

Et si on changeait le niveau de service?

Direxyon permet de simuler et tester différentes options et d’en voir les impacts avant de décider. C’est une boule de cristal spécialement conçue pour la complexité de la prise de décision en matière d’infrastructures municipales.

Une prise de décision basée sur des donnée

Avec des chiffres clairs et des visuels simples, il est plus facile de justifier les choix faits à la population, aux élus ou aux partenaires.

On passe d’un « on pense que » à un « voici pourquoi ».

De la réaction à la planification proactive

Le déficit de maintien est un défi sérieux — mais il n’est pas insurmontable. Avec les bons outils, une meilleure vision et une approche structurée, les municipalités québécoises peuvent construire des infrastructures plus durables, plus résilientes, et mieux adaptées aux besoins de demain.

Les solutions de planification financières en infrastructure de Direxyon offrent aux municipalités des outils concrets pour prioriser les bons projets, prolonger la durée de vie des infrastructures et tirer le meilleur parti des ressources disponibles. Grâce à une approche plus stratégique, les municipalités peuvent mieux anticiper les besoins, réduire les coûts à long terme et bâtir un avenir plus durable pour leurs communautés.

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